Le choix du rapport d’échelle, de l’angle de vue, des formes ou des couleurs peut modifier considérablement la perception d’une information.
Présenter les choses sous un jour favorable (ou non) est un jeu astucieux avec des règles définies par le design graphique.
La plupart des graphiques, histogrammes ou autres courbes d’évolution sont rarement d’une limpidité exemplaire et ont plutôt tendance à décourager. Pourtant, bien présentés, ils peuvent transmettre une information complexe ou même influencer le lecteur.
Le but d’un graphique est de transmettre une idée ou d’informer. Dans les exemples ci-dessous, il est clair que le simple fait de présenter son graphique différemment change considérablement la lecture que l’on en a.
Pour l’un, la portion rose de 14% paraît minuscule, mise en valeur elle prend beaucoup plus d’intérêt. Pour l’autre, la courbe d’évolution ne laisse clairement pas le même ressenti. Pourtant, les données sont exactement les mêmes dans les deux cas.
Certains graphiques qui peuvent nous être présentés sont parfois totalement faux, manipulant les couleurs et les formes pour nous laisser une simple impression visuelle comme information. Comme ce graphique provenant de BFM TV.
Pour éviter de se faire avoir et rester alerte sur les informations qui nous sont données, jeter un œil sur les abscisses et les ordonnées est indispensable, afin de comprendre quelles données nous sont présentées.
La carte du monde telle qu’on la connaît, inventée par Mercator, tient compte du fait que la Terre est ronde. Sur sa carte, le Groenland et la Chine semblent avoir quasiment la même taille. Or la surface de la Chine est 4,6 fois plus grande que celle du Groenland !
C’est ce qu’Arno Peters, historien et cartographe allemand, a souhaité mettre en avant en créant sa propre carte du monde.
Présentée pour la première fois en 1974, celle-ci engendre de nombreux débats et passionne fans comme détracteurs. Le fait est qu’il tient compte de la surface réelle des pays, ce qui change complètement notre perception du monde.
L’australien Stuart Mc Arthur nous a, lui, mis la tête à l’envers ! Fatigué de voir son pays toujours mis de côté, en bas à droite, il a décidé de créer une carte où l’Australie se trouve en haut et au centre. De quoi nous rappeler que la Terre est ronde, qu’elle tourne et qu’aucun pays n’a une place centrale ou privilégiée. Amusant et efficace.
Graphique, schéma, cartographie… Autant d’éléments complexes pour lesquels la maîtrise du graphisme peut modifier positivement (ou non) la perception des informations transmises.
Imaginez l'ensemble des produits que vous connaissez, sans leur logotype.
Imaginez que, même sans lui, on puisse quand même reconnaître la...
En France, la proportion de daltoniens est d’environ 8% chez les hommes et 0,5 % chez les femmes. Soit près de 3 millions de daltoniens...
Si un de vos collègues vous dit : « J’ai réussi à atteindre la cible grâce à l'impact de notre guerilla marketing », vous êtes en droit de...
